L’architecture chinoise est l’une des plus anciennes et des plus reconnaissables au monde, avec un style qui allie harmonie, symbolisme et adaptation au climat.
Elle peut se diviser en trois grands volets : traditionnelle, impériale et moderne.
1. Architecture traditionnelle
Structure en bois : Utilisation de charpentes complexes (dougong) qui permettent de résister aux tremblements de terre.
Organisation en cour (siheyuan) : maisons disposées autour d’une cour intérieure, favorisant intimité et harmonie avec la nature.
Symbolisme : couleurs (rouge pour la prospérité, or pour l’empereur), orientation selon le Feng Shui, toits courbés pour repousser les mauvais esprits.
Exemples : temples bouddhistes et taoïstes, villages anciens comme Pingyao ou Lijiang.

2. Architecture impériale
Palais monumentaux : Toits multiples superposés, vastes cours, symétrie stricte.
Matériaux nobles : bois sculpté, tuiles vernissées jaunes (réservées à l’empereur).
Exemples célèbres :

La Cité interdite à Pékin : chef-d’œuvre de l’architecture Ming et Qing.
Les temples du Ciel et de la Terre : harmonie entre spiritualité et cosmologie.

3. Architecture moderne et contemporaine
Gratte-ciels audacieux : Pudong à Shanghai ou Canton Tower à Guangzhou.
Mélange de styles : intégration de motifs traditionnels dans des structures modernes.
Architectes chinois et internationaux : projets comme le stade « Nid d’oiseau » de Pékin ou l’Opéra de Harbin.